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Je ne fais que passer !

27 novembre 2008

Du boudin, je vous en mets combien, Madame

Je vous recopie, en l'intégralité, un article paru dans le test-achats de ce mois-ci et qui m'a fait froid dans le dos.

Pour ma part, étant végétarien depuis de nombreuses années, cela ne devrait pas me concerner.

Mais par compassion pour mes frères humains et amis carnivores - auprès de qui je passe encore et toujours comme l'extra-terrestre de service - je tenais tout de même à vous faire passer l'information en sachant que cela ne changera probablement rien à vos habitudes. Néanmoins, cette dernière considération ne constitue pas un prétexte suffisant pour se taire.

 

Poulets au javel, bétail aux OGM ou aux farines animales, steaks clonés : autant de menaces qui planent au-dessus de l'assiette du consommateur.

Javel made in USA
Nous l'évoquions dans notre précédent numéro : la méthode américaine de javellisation des poulets d'élevage menace de faire son apparition sur le vieux continent et, en bout de chaîne, dans l'assiette des consommateurs Européens.Les carcasses de poulet sont particulièrement fragiles du point de vue microbiologique et souvent contaminées par des germes pathogènes comme les salmonelles. Les Etas-Unis ont résolu le problème en traitant, en bout de chaine d'abattage, les carcasses par des solutions chlorées (d'où le terme de "javellisation"). En Europe, cette pratique est actuellement interdite... mais jusqu'à quand ? Or, rien ne garantit que la javellisation est exempte de conséquences sanitaires, qu'elle sera réellement efficace en matière de qualité hygiénique et qu'elle n'incitera pas les éleveurs à négliger les mesures d'hygiène tout au long de la chaine.

Bétail aux OGM
C'est l'APFCA (Association professionnelle des fabricants d'aliments pour animaux) qui l'affirme : "Dans 95% des cas, les animaux que nous mangeons ont été nourris au soja "transgénique". Nous ne sommes pas opposés au progrès technologique pour autant qu'il apporte un bénéfice sanitaire, environnemental ou économique au consommateur. Et que, en tout état de cause, l'information et le choix de celui-ci soient assurés. Or aucun ou quasi aucun de ces buts n'est aujourd'hui rencontré. Et rien ne dit que cette tendance à généraliser, par exemple, le recours aux OGM dans l'élaboration des aliments pour animaux amènera une baisse du prix de la viande dans les boucheries.

Farines carnées !
L'Europe étudie aujourd'hui la possibilité de réintroduire dans certains types d'élevage des farines carnées, aujourd'hui interdites.
Les farines animales ont joué un rôle dans la transmission de la maladie de la vache folle chez les bovins, et peut-être même aussi dans la transmission de sa variante humaine : la maladie de Creutzfeld-Jakob. Aujourd'hui, un argument massue fait son apparition : les prix du blé et du soja ont à ce point augmenté qu'il faut envisager d'autoriser à nouveau certaines farines carnées. Et l'Europe y réfléchit très sérieusement. Plusieurs conditions préalables ont déjà été fixées : ainsi, seulement des farines produites à partir de porc et de poulet seraient  autorisées : les farines issues de ruminants resteraient prohibées ; le cannibalisme serait interdit : pas de farines de porcs pour élever des porcs ou de farines de volaille pour élever des volailles. De nombreuses inconnues subsistent : quels morceaux seraient autorisés pour la fabrication de ces farines ? Quelle méthodologie donnant toute garantie serait autorisée ? comment assurer une parfaite traçabilité ?

Nous tirons la sonnette d'alarme. Ni la sécurité alimentaire ni la qualité ou l'authenticité de nos aliments ne peuvent être bradées sous couvert d'une augmentation générale des prix des matières premières. Avoir accès à une alimentation saine, savoureuse, de qualité et à un prix abordable est un droit fondamental. Tes-Achats appelle tous les acteurs de la chaîne alimentaire à prendre une attitude responsable en la matière et attend des autorités européennes et nationales une vigilance accrue.

Source : Test-achats n°526 décembre 2008

Par ailleurs, j'ai tenté de recouper cette information avec un article du Figaro (journal français)

Voici un court extrait :

Dans tous les pays hors Europe, les animaux sont nourris avec ces farines de catégorie trois et aucune interdiction ne pèse sur les viandes lorsqu'elles sont importées.

Importées ! cela veut dire que vous mangez DEJA de cette "viande" - alors que l'Europe s'interroge, au moment où j'écris ces lignes, sur la méthodologie, la garantie du produit et l'assurance d'une parfaite traçabilité de cette même viande !?!

Conclusion:

J'ai toujours pensé que la vie d'un singe de laboratoire était pour le moins, une chose cruelle, angoissante et intolérable. Je sais que vous avez la capacité, par empathie, de vous mettre au niveau dudit animal et c'est bien pour cela qu'il vous est difficile de supporter ces expériences honteuses. Et que le premier d'entre vous n'hésiterait pas à livrer combat, visage bouchonné de noir et treillis militaire sur le dos pour délivrer ne fusse qu'un seul de ces singes. Il suffirait alors, une fois arrivé dans le laboratoire, simplement d'ouvrir la cage et l'animal bondirait, après un court moment d'hésitation, comme fou de joie vers son destin et sa nouvelle liberté. Sous les applaudissement du publique et le sourire de Brigitte Bardot.

Et bien que nenni ! il y a bien pire que la vie d'un singe de laboratoire. C'est la vie d'un humain. On lui ouvre la cage mais il ne sort pas. Il trouve même cela marrant. Il continue, sans broncher, de consommer sa viande comme un citoyen modèle. Il revendiquerait même le droit d'être un animal de laboratoire parfait, exemplaire.

 

Il est tellement heureux qu'il organise des anniversaires au mc Donald, avec ses enfants. Là où le singe ne parle pas et s'enfuit sans demander son reste, vers un meilleur futur, l'être humain lui, il théorise, débat, politise, se range sous la bannière de la science. Il n'hésiterait pas un seul instant à se battre pour considérer le trempage de ses chiken dips dans cette horrible sauce goût "benzodiazépine" comme un acquis social. Là où le singe est encore expressif, l'humain à choisi la passivité : dormir debout, les yeux grand ouverts. C'est tellement plus confortable.



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6 novembre 2008

Pascal Quignard

Le sexe et l'effroi :

Fuir l'amour est s'approcher des fruits de Vénus sans être rançonné. La volupté est plus grande et plus pure pour ceux qui pensent froidement, qu'aux âmes malheureuses, dont l'ardeur est ballottée dans les flots de l'incertitude à l'instant de la possession. Leurs yeux, leurs mains, leurs corps ne savent pas de quoi d'abord jouir. Ce corps tellement convoité, ils le pressent étroitement jusqu'à le faire crier. Leurs dents impriment leur marque sur les lèvres qu'ils aiment. Parce qu'elle n'est pas pure, leur volupté est cruelle et les incite à blesser le corps, quel qu'il soit, qui a fait se lever en eux les germes de cette rage. Nul n'éteint la flamme avec l'incendie. La nature s'y oppose. C'est le seul cas où plus nous possédons, plus la possession embrase le coeur d'un effrayant désir. Boire, manger, ces désirs-là se comblent et le corps absorbe plus que l'image d'eau ou l'image de pain. Mais de la beauté d'un visage, de l'éclat du teint, le corps ne peut rien absorber. Rien : il mange des simulacres, des espoirs extrêmement légers que le vent rapte. De même un homme que la soif dévore au milieu de son rêve. Au milieu de son feu aucune eau ne lui est communiquée. Il ne recourt qu'à des images de ruisseau. Il s'acharne en vain. Il meurt de soif au milieu du torrent où il boit. De même les amants dans l'amour, ils sont les jouets de simulacres de Vénus. Enfin leur corps pressent l'imminence de la joie. C'est l'instant où Vénus va ensemencer le champ de la femme. Ils fichent avidement leurs corps. Ils joignent leurs salives. Avec leur bouche ils n'aspirent que de l'air sur les lèvres où ils écrasent leurs dents. C'est en vain. De ce corps ils ne peuvent arracher aucune parcelle. Leur corps, ils ne peuvent l'enfoncer tout entier dans un corps. Ils ne peuvent passer tout entier dans l'autre corps. On croirait par moments que c'est là ce qu'ils veulent tant ils resserrent avec cupidité autour d'eux les attaches qui les lient. Quand enfin les nerfs ne peuvent plus contenir le désir qui les tend, quand ce désir fait éruption, il se fait un court répit. Un court moment, la violente ardeur se calme. et puis c'est le retour de la même rage, de la même frénésie. De nouveau ils cherchent ce qu'ils espèrent. De nouveau ils se demandent ce qu'ils désirent. Egarés et aveugles, ils se consument, rongés d'une invisible blessure.



2 novembre 2008

Ontologie

L'enfer des gènes

Nous sommes ainsi devenus la première génération de l'histoire à concevoir des êtres en pièces détachées, parfois à des kilomètres et à des années de distance, sans se voir ni se toucher, commerce institutionnel ou marchand de sperme et d'ovocytes, contrats d'enfantement ou de gestation plurielle avec deux ou trois mères gestatrices à la fois.

Nous sommes la première génération à mettre littéralement nos potentiels descendants sur la glace, quelques dizaines de milliers d'embryons patientant toujours dans les limbes de l'azote. Nous sommes les premiers humains à pouvoir manipuler le génome des embryons pour les juger, les jauger, les trier et, éventuellement, en corriger les défauts et intervenir dans leurs modalités d'élaboration. On s'est également autorisé à multiplier les acrobaties de la filiation: maternité scindée entre plusieurs mères; mère accouchant de ses petits-enfants ou l'inverse; amnésie institutionnelle du commerce des gamètes, rendant le géniteur inconnaissable à son enfant et rendant sa mère méconnaissable et inconnaissable.

Nous pourrions ainsi allonger à l'infini la liste des mutations sans précédent dans l'histoire humaine qui, depuis 30 ans à peine, ont transformé les paramètres biologiques, anthropologiques et culturels de l'engendrement, qui ont broyé dans la chair et l'imaginaire certains repères psychiques essentiels, comme les notions de vie et de mère, de temps et de mort, bref, qui ont commencé, à nous faire changer d'espèce, à modifier notre conception des êtres et de l'humanité, ouvrant ainsi la voie aux projets de clonage humain et d'onthogenèse, ces grossesses hors mère...

D'où vient une telle pulsion d'expérimentation, faisant du «progrès scientifique» une instance au-dessus de tout soupçon et transformant ainsi tout un pan de la biologie, de la médecine et de la génétique en nouvelle fabrique de vivant, dont nous sommes à la fois les financiers, les objets, les vecteurs et les consommateurs ? Le vingtième siècle a été le plus monstrueux de l’histoire. Les Hommes ont choisi pour l’instant la voie de l’autodestruction accélérée ; à la révolution, ils préfèrent la mort. Changeront-ils d’avis avant la destruction complète de la planète ? Le passé a été horrible, le futur sera malheureusement encore pire.

6 janvier 2007

Pluto, le chien le plus con de la terre.

Pluto, le chien le plus con de la terre.

6 janvier 2007

Trop craquant !

Trop craquant !

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6 janvier 2007

Yorkshire airlines : excellent !

Yorkshire airlines : excellent !

21 décembre 2006

Eric Emmanuel Schmidt

Petits crimes conjugaux

J'y décris le couple comme une association d'assassins. D'emblée, ils sont unis par la violence, ce désir qui les jette l'un sur l'autre, qui pousse le corps de l'un dans l'autre, ces coups accompagnés de râles, de sueur et de plaintes, une lutte qui ne cesse que par l'exténuation des forces, cet armistice qu'on appelle le plaisir. Ensuite les deux assassins, s'ils perdurent dans leur association en choisissant la trêve du mariage, vont s'unir pour lutter contre la société. Ils vont réclamer des droits, des avantages, des privilèges, ils vont brandir les fruits de leurs rixes, leurs enfants, pour obtenir le silence et le respect des autres. Là, l'escroquerie vire au chef-d'oeuvre ! Les deux ennemis vont à présent tout justifier au nom de la famille. La famille, voilà le sommet de leur esbroufe ! Parce qu'ils ont fait passer leurs étreintes brutales et jouissives pour un service rendu à l'espèce humaine, ils vont pouvoir distribuer taloches, punitions et coups de pieds au nom de l'éducation, imposer leur nuisance, leur bêtise et leur bruit. La famille, ou l'égoïsme dans les habits de l'altruisme. Puis les assassins vieillissent, leurs enfants partent pour fonder de nouveaux couples d'assassins. Alors les vieux prédateurs, n'ayant plus de dérivatifs à leur violence, finissent par s'en prendre l'un à l'autre, comme au temps de leur rencontre, mais en se servant d'autres coups que les coups de reins. Ce seront désormais des coups plus subtils, des coups de rosse. Tout est permis dans ce combat, les tics, les maladies, la surdité, l'indifférence, le gâtisme. Le gagnant, c'est celui qui pleurera l'autre. Voila la vie conjugale, une association de tueurs qui s'en prennent aux autres avant de s'en prendre à eux, un long chemin vers la mort qui laisse des cadavres sur la route. Un couple jeune, c'est un couple qui cherche à se débarrasser des autres. Un vieux couple est un couple où chacun tente de supprimer son partenaire. Lorsque vous voyer une femme et un homme devant le maire, demandez-vous lequel des deux sera l'assassin ?

Eric Emmanuel Schmitt

22 septembre 2006

Album rencontre homme

Ils sont mimis - tout frais péchés de ce matin - ont déposé leur photo sur un site de rencontre; je tenais donc à leur rendre hommage ici même, dans un album dédié à leur gloire et leur courage. Puisse le net leur offrir un avenir sentimental et sexuel fait du pire et du meilleur. Le pire commence ici...

les personnages existent vraiment, les faits sont purement fictifs.

  iléhou

ilehou

J'aime bien les pseudos en forme de mini-question-devinette à 2 balles, ça ressemble à une blague carambar mais en plus con, et faut déjà y aller pour ce faire ! Bref, iléhou témoigne sur cette photo d'une agression honteuse par une triple-lame gilette sans muselière lui ayant rasé le bouc, probablement un soir de pleine lune, à voir son air de loup-garou vengeur en pleine phase de transformation; voyez d'ailleurs à sa droite les amulettes rondes et inoxydables qui conjurent le mauvais sort et... assez comique, le petit reste du bouc scalpé-violé. L'Oréal ayant inventé le salon de coiffure rien que pour lui, il est à la brosse à cheveux ce que le loup est à la chèvre : à ne surtout pas mettre ensemble.

  nikoboblon

nikoboblon

ha ! le pseudo, c'est toute une tranche de vie, ça. Beau et blond : ça sent le prix nobel tout court. Quoique s'il l'avait eu, le nobel, on aurait eu un Niko-beau-nobel-blon. La photo témoigne de l'angoisse du joint qui vient pas, le dealer s'est fait gauler, descente de coke infernale, les flics sont à la porte ! que va dire ma mère, elle qui croyait que j'étudiais... pour le nobel.


voxiféra

voxifera

Alors là mon grand, je sais pas à quoi tu joues, si c'est un remake de Bibi phoque à Tchernobyl, ou une pub pour les maladies auto-immunes, mais sur ta photo, faudrait réclamer tes bras et tes mains.



lejo

lejo

Je suis une fille romantique et j'adore les déjeuners sur l'herbe. Merci Lejo, je sais pas à quoi tu ressembles mais je sais déja que tu es un excellent brouteur ! Avec ton cure-dents géant, tu pourrais pas blesser des convives, à table ?



gyvan2000

gyvan2000

Ok, le pseudo fait un peu enseigne de supermarché mais voila gyvan2000 et sa pose de prédilection pendant l'amour; cela ressemble à une insolation grave, ou bitu de chez bitu : mais qu'est-ce que tu bois, doudou dis-donc !? Dommage, les tétons sont pas cliquables.



olivier1100

olivier

Non, le garçon est né comme ça, avec une paralysie du nerf sublinguale, vous connaissez ? c'est ce petit muscle qui permet de sortir et rentrer la langue : pratique pour l'hostie, Olivier est devenu catho... à force. On voit clairement que la photo est déchirée et qu'il manque la partie de gauche.

petitscarabée

petitscarabee

Alors là, les filles, interdit d'attaquer au fly-tox et puis, voyez l'effet Anna Mouglagis nue sur l'écran de son ordi, on se demande ce qu'il fait avec sa main droite. Coquin, le scarabé !




arpègelondon

arpege


Il me fait penser à cet acteur anglais qui s'est fait pomper le dard, il y a quelques années, sur un grand boulevard de Los Angeles, par une pute métissée aux lèvres surdimensionnées, façon air-bag. Elle s'appelait Divine. C'est vous dire, je me souviens du nom de la pute mais pas de celui de l'acteur, pourtant très célèbre. De là, à dire qu'Arpège aille se faire pomper, n'exagérons rien, mais si la guitare te démanche je peux te retrouver le numéro de divine.

13 septembre 2006

L'étrange orgasme par :

Peter Sloterdijk, philosophe

Article paru dans le point

Peter Sloterdijk, 58 ans, est le plus célèbre des philosophes allemands contemporains. Alors que son pays accueille le Mondial de football, il s'interroge sur l'orgasme des buteurs et le plaisir du chasseur archaïque, ancêtre du football moderne.

Le Point :Quel regard portez-vous sur le Mondial, celui d'un supporteur ou celui d'un philosophe ?

Peter Sloterdijk :Plutôt celui de quelqu'un qui s'intéresse à l'archéologie de la masculinité. Le match de football est un jeu atavique, une banque de données anthropologique. Depuis quelques milliers d'années, les mâles cherchent une réponse à la question suivante : que faire des chasseurs dont plus personne n'a besoin ? Selon notre dessein anthropologique, l'homme est construit pour participer à des parties de chasse. Cependant, depuis plus de sept mille ans, dès les débuts de l'agriculture, nous avons soumis les chasseurs à un immense processus de sédentarisation. Plus la religion était forte, plus forte était la pression de convaincre son chasseur intérieur que finalement il était honteux d'être un mâle et que les hommes en tant que mâles n'atteindraient jamais le salut. om2

Le Point : A moins qu'ils ne jouent au foot et qu'ils remplacent la chasse au gibier par la chasse au but ?

C'est exactement cela. Il n'y a presque pas d'autre jeu qui permette de retrouver de façon aussi nette nos vieilles sensations primaires des exploits de la chasse. Lorsqu'on aura complètement paralysé et tué le chasseur intérieur, on arrivera à la certitude qu'il n'y a rien de plus stupide au monde que les réactions des footballeurs après un but. Ce qu'on voit là frôle en effet l'obscénité. Comparée à ces étranges orgasmes de buteurs, offerts à un public payant, une actrice de porno devrait se sentir honteuse. Mais dès qu'on abandonne cette idée de meurtre contre le chasseur intérieur et qu'on accepte la survivance des sentiments du chasseur archaïque, on comprend tout de suite ce qui se passe sur le gazon. C'est là que se rejoue la scène la plus ancienne de la gratification humaine : atteindre par un objet balistique sa proie qui se défend de toutes ses forces. Je pense qu'à ce moment-là il convient d'introduire le terme de deep play. Il désigne ces genres de jeux qui enthousiasment l'homme dans son entier.

Le Point : L'homme des cavernes qui sommeille en tout mâle est-il donc par essence inutile, utile seulement dans le jeu ?

De par leurs origines, les femmes sont des collectionneuses, une espèce dont nous avons de plus en plus besoin, car elle devient nécessairement consommatrice. Sur ce point, les femmes sont bien plus compatibles avec le capitalisme que les hommes. La consommatrice affiche depuis toujours la satisfaction triomphante et secrète de la collectionneuse qui rapporte quelque chose dans son panier. D'où cette originalité mystérieuse, féminine, que nous retrouvons dans son son sac à main. Un homme sans javelot ou sans ballon, cela peut encore passer, mais une femme sans sac à main, c'est contre nature.

4 septembre 2006

Fête de la tajine

Les délires d'Amina du Maroc

   Ce soir, Amina expose les restes de sa culotte, explosée dans un orgasme royal, en de piètres lambeaux miteux que s'arrache déja les collectionneurs. Durant cet orgasme, les ruines comparées des twin towers sont de la rigolade, tant les dégâts furent innombrables. L'axe de la terre changea définitivement, les tsunamis s'enchainèrent des mois durant, entrainant une pénurie de yoghourt, de vaccins, et brisant à tout jamais la suite de "desperate housewives" . En effet, l'actrice plate répondant au doux nom de Teri Hatcher - ce n'est pas une marque de hamburger - usant de son soutien gorge comme parachute de fortune, s'écrasa bien évidemment : qui pleure une plate qui s'applatit ? cela n'émeut plus personne.            

   Puis, Intense frivolité vous invite à visualiser son album de sous-vêtement Victoria Sécrottes, place de la Médina d'Amina à midi pétantes. L'album sera visible, posé sur une tajine géante en polystyrène que le Roi Cricri de la Klavikule inaugurera dans un lâcher de chèvres bigames en bas résille d'Essaouira. Ne pas toucher aux testicules des chèvres, même si elles vous le demande. chevre

   Ensuite, la comtesse Salma (contraction de salami et allemand) lancera, comme elle le fait chaque année, l'opération "pousse-pousse pour les rousses" distribution de pastilles purgatives pour toutes les rousses constipées de la médina. Bon ! on vous le répète encore, il y aura de la place pour tout le monde, donc rien ne sert de pousser, bordel de merde !

   Je lance un appel à ma future épouse : chérie, où que tu sois, n'oublie pas d'acheter une boite d'asperges quand tu rentres, pour le souper, ce soir. 

   A toutes les Amina du Maroc et du Pôle ouest qui ont combattu pour la liberté d'expression du concombre Suisse réfugié politique au fond des tiroirs de dames, vive la moquette ! Gloire au tapis ! Longue vie à la carpette de série B et qu'elles connaissent toutes l'amour avec un grand M de mmm... c'est bon !

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Je ne fais que passer !
  • Réflexions personnelles, méditations et remarques sur la vie en général, vu d'une manière humoristique et dérisoire. Agrémenté d'extraits d'articles de presse et magazine m'ayant particulièrement touchés.
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